La lame du boucher, James Patterson

lame boucher.jpgPrésentation de l’éditeur : Alex Cross, le détective vedette de la police de Washington, a vu sa vie basculer le jour où sa femme Maria est morte dans ses bras, abattue par un mystérieux tireur.

Depuis, il a démissionné, repris son activité de psychologue et se consacre enfin pleinement à sa vie de famille…

Jusqu’à ce que son ancien équipier, John Sampson, lui demande de l’aide pour traquer un violeur en série particulièrement cruel, dont les victimes refusent obstinément de parler.

Les deux hommes vont alors se lancer sans le savoir sur la piste sanglante de celui qu’on surnomme le Boucher… et peut-être, enfin, retrouver l’assassin de Maria.

Mon avis.  De James Patterson, je n’ai lu que Quatre fers au feu, un opus des « Women’s Murder Club » que j’avais beaucoup apprécié.  En revanche, je suis restée quelque peu sur ma faim (sans mauvais jeu de mot eu égard au titre… et au contenu du récit !) avec ce volume des aventures d’Alex Cross (qui, pour moi, a définitivement les traits de Morgan Freeman, que j’apprécie beaucoup, soit dit en passant).  D’un roman policier, j’attends le fait de ne pas pouvoir, ou presque, déposer le livre tellement l’action est prenante et ce ne fut pas le cas ici même si, bien sûr, j’avais envie de connaître la suite.

Ce qui m’a dans un premier temps quelque peu ennuyée, c’est la brièveté des chapitres (quelques pages, la plupart du temps), d’autant qu’ils alternent les points de vue : celui d’Alex Cross lui-même et celui du « Boucher de Sligo », Michael Sullivan.  Changer de perspective ne me dérange nullement mais j’avais l’impression de ne jamais véritablement avoir le temps de « côtoyer » le personnage (encore qu’il vaut mieux ne pas avoir à côtoyer Sullivan !).  J’ai malgré tout fini par m’y habituer.  En revanche, impossible de s’habituer au  » Boucher », tellement les pages le concernant sont sanglantes ; elles devraient ravir les amateurs du genre.  Cela dit, il est intéressant de découvrir, par petites touches (parfois répétitives), son passé : bribes « d’explications » du monstre qu’il est devenu.  Le meilleur dans sa catégorie.

Je suis aussi restée sur ma « fin » dans le sens où le dénouement relatif à ce tueur psychopathe m’a paru beaucoup trop rapide ; j’attendais une confrontation plus amplement développée.

J’ai malgré tout aimé cette lecture.  Sans plus.  Cela ne m’empêchera cependant pas de relire du Patterson.

Extrait : « À la fin de son heure, pour ne pas dire son heure et demie, avec Sherry, Sullivan n’eut pas besoin de débourser le moindre dollar.  Il lui suffit de motrer sa collection de photos, et le scalpel qu’il portait sur lui.
Stop ou encore.
Un jeu d’enfer. »

Merci aux éditions JC Lattès et à Livraddict pour ce partenariat.

 

2 réflexions au sujet de « La lame du boucher, James Patterson »

  1. C’est vrai que la fin était rapide. J’ai davantage l’habitude d’avoir un dénouement plus alambiqué, plus développé, mais pour un premier Patterson, j’ai trouvé que c’était bien sympathique. Ca me donne envie de lire les autres livres de cet auteur ^^

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  2. Je suis fan d’Alex Cross dont j’ai lu toutes les aventures depuis 13-14 ans. Pour moi Morgan Freeman fut une erreur de casting car dans les livres, Alex cross est un beau mec d’une quarantaine d’années. J’ai toujours Denzel Washington en tête quand je pense à Cross ! ^^
    J’ai La Lame du Boucher dans ma Pal mais n’ai pas encore eu le temps de le lire.

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