Présentation : Georg reçoit une lettre : des pages écrites par son père onze ans plus tôt, à la veille de sa mort. Au fil de sa lecture, l’adolescent découvre cet homme dont il ne se souvient plus ; ses rêves, ses angoisses, sa perception de la vie… et l’histoire de la Belle aux oranges, demoiselle envoûtante. Qui est donc cette femme mystérieuse qui a bouleversé l’existence de son père ?
Circonstances : la recherche d’un récit épistolaire, pas trop long, susceptible d’intéresser certains de mes élèves et la découverte du billet de Clara qui m’a décidée.
Mon avis ? Je sais que ce roman ne plaira pas à tous ; en outre, je pense qu’il pourrait être difficile à lire pour quelqu’un qui a perdu (récemment ou pas) un proche. Mais j’ai malgré tout envie de le faire découvrir en classe. C’est pourquoi, alors que je comptais ne proposer qu’un seul livre relatif à la fois à la fonction narrative et au genre épistolaire, j’ai finalement opté pour deux : Une bouteille dans la mer de Gaza de Valérie Zenatti qu’on ne présente plus et celui-ci.
On y suit Georg, un adolescent amené à lire, bon nombre d’années après la mort de son père, une longue lettre de ce dernier qui y évoque sa rencontre avec « la Belle aux oranges ». Alternent la lettre en question du disparu à son fils et des passages écrits par Georg qui relatent des éléments importants de sa vie ainsi que des réflexions en réaction aux mots déposés sur papier par son père.
L’histoire de « la Belle aux oranges » est pour le moins originale, curieuse, déconcertante, à tel point que je ne pouvais m’empêcher de penser qu’elle était pure invention. Elle m’a parfois paru un peu longue mais ce fut tellement « beau » de découvrir où le narrateur voulait en arriver que j’ai bien vite oublié ces longueurs.
Un véritable hymne à la vie, en compagnie du télescope Hubble (!), à travers un texte touchant, tendre, émouvant, digne, et rempli d’espoir malgré le sujet grave…
Oh, je pense que ce roman me plaira :
ni une, ni deux …… hop, dans ma commande passée ce jour !:-)
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Je crois qu’il devrait te plaire ; je le saurai bien vite, de toute façon 😉
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Je ne connais pas du tout mais ça me parait intéressant.
Bon dimanche … sous la pluie.
PS Je n’ai pas encore reçu mes livres. Promis pour la semaine qui vient. On verra.
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Merci 🙂
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Oulala, comme tu en parles bien. Déjà, je trouve le titre d’une incroyable poésie (je ne sais pas pourquoi, je n’aime même pas les oranges, mais il me touche)… Je le mets précieusement dans ma WL de ce pas !
Merci pour la découverte ^^
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Beau titre, couverture intrigante, touchant propos…
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Je viens de le lire…. et j’ai beaucoup aimé malgré quelques longueurs lorsque le papa laisse aller son imagination sur cette Belle aux oranges (comment elle vit, avec qui, son expédition …etc).
Comme tu le dis, c’est tendre, touchant, émouvant ….. avec le moi « espoir » qui termine la lettre du père !
La question du papa à son fils m’a particulièrement « interpellée » …… lorsque mon fils est né, je me souviens avoir dit à ce petit bout : « Oh, je t’ai donné la vie …. et je te donne la mort en même temps ! » 🙂
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Je suis contente qu’il t’ait plu 🙂
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