Présentation. Gaia a survécu à la Forêt Morte. À présent, elle doit conduire le peuple de Zile à l’Enclave, et convaincre la cité de leur accorder le refuge. Mais ses lois sont devenues plus cruelles encore… Pour rétablir la justice, Gaia sera-t-elle prête à mettre en péril la vie de ceux qu’elle aime ?
Mon avis. J’ai toujours un peu peur de découvrir le dernier tome d’une série que j’ai jusque-là beaucoup appréciée, par crainte d’être déçue. Je ne l’ai nullement été.
Le récit commence alors que Gaia, désormais Matriarche de la nouvelle Zile, arrive avec son « peuple » aux portes de l’Enclave, fermement décidée à demander l’asile à celui qui se fait appeler « Protecteur ». Il n’est plus l’heure de tergiverser : les siens risquent d’y laisser leur vie.
Parmi les fidèles qui l’accompagnent, Léon, Will, Joséphine, Dinah, sa petite sœur Maya. Et Peter, toujours empreint de la souffrance que lui a infligée la jeune femme lorsqu’elle lui a préféré Léon ; il reste(ra) pourtant à ses côtés, soucieux du bien-être de Gaia. Envers et contre tout. Envers et contre tous.
Ce troisième tome m’a paru moins « jeunesse » : les préoccupations de Gaia sont autres que celles qui l’animaient précédemment – même si, chez la jeune femme, certains doutes relatifs à Léon et Peter affleurent de temps à autre – . Or le Protecteur – encore plus détestable que par le passé – a décidé de profiter au maximum des atouts dont il dispose pour tenter de régler, une bonne fois pour toutes, le problème de l’Enclave lié à l’hémophilie. Et rien ni personne ne l’arrêtera. Pas même son propre fils. Encore moins son propre fils.
Un dernier opus à la hauteur de Rebelle et Bannie ; Bannie demeure cependant mon préféré.
» – Ils n’en sont encore qu’à la phase-test mais, en gros, l’Institut Matrice est une usine à bébés. » [p. 61]
« À respirer les vieilles odeurs nocturnes de Wharfton, un mélange d’herbes hautes, de terre sèche et de basse-cour, elle ressentit encore plus cruellement l’absence de ses parents. Un croissant de lune jetait tout juste assez de lumière bleu pâle pour rendre le sentier visible. Par habitude, elle chercha Orion parmi les étoiles mais ne la trouva pas. » [p. 137]
Traduction : Hélène Bury.
Titre VO : Promised (2012).
Ce titre entre dans les challenges « Jeunesse/Young Adult » (23) et « Littérature de l’imaginaire » (17).