Quatrième étage, Nicolas Ancion

quatrième étagePrésentation de l’éditeur : dans les bas quartiers de Bruxelles où le sommeil se marchande, il y a ce vieil immeuble. Les deux derniers niveaux, insalubres, ont été condamnés. Ce qui fait du quatrième étage (sans ascenseur), le véritable sommet de ce taudis. Marie, malade, est alitée. Thomas, son mari, tâche de lui cacher les alentours, l’enfer urbain où la vie se troque. Ils ne sont plus du tout jeunes. Ils sont amoureux.
Dans les bas quartiers de Bruxelles où le sommeil se marchande, il y a Serge. Qui, un jour de chance, a pris le vieil escalier. Et qui, au quatrième étage, s’est arrêté…

Mon avis : je viens de terminer ce roman de Nicolas Ancion ; récit court mais oh combien dense !
Serge vient de voir mourir sous ses yeux un de ses amis (malchance, quand tu nous tiens !), aussi paumé que lui et se retrouve, presque malgré lui, en train de « jouer au plombier » au « quatrième étage », celui-là même où Thomas œuvre de son mieux pour préserver la bulle d’amour à l’atmosphère feutrée qu’il a réussi à forger tout autour de Marie, malgré la misère… 

Nous suivons Serge, un jeune homme différent parce qu’il n’a pas réussi (pas voulu) entrer dans un quelconque moule que la société lui aurait imposé ; nous le suivons à travers ses pensées, étoffées, dérivantes.  Nous alternons avec Thomas et Marie, ou encore Thomas sans Marie lorsqu’il quitte la chambre chaleureuse où elle repose, superbe malade, ignorante des alentours. 

J’ai eu quelque peu de mal à entrer véritablement dans l’histoire avant de me laisser emporter par les mots… J’ai eu longtemps l’impression d’être « dans l’attente de…  »  mais ce qui est venu s’est avéré extrêmement touchant. 

L’histoire nous mène là où on ne s’attend pas forcément à arriver car les pistes ont habilement été brouillées même si, çà et là, des indices apparaissent, que l’on n’a pas forcément vus/voulu voir…

* Prix des Lycéens 2001*

2 réflexions au sujet de « Quatrième étage, Nicolas Ancion »

  1. J’ai trouvé l’écriture perfectible, sur le fond, je vous rejoins.
    Et comme j’aime bien votre site et que vous méritez un soutien, je le mets dans les liens « sympas » de mon site. Tout petit coup de pouce, peut-être un ou deux visiteurs de plus par semaine, mais ce sont les petits ruisseaux…
    (n.b; : il se peut que le lien n’apparaisse que sous 48 heures, pour des questions de mémoire)

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