Un mètre quatre, Anne de Rancourt

un mètre quatreMerci à BoB et Pocket pour ce partenariat qui m’a permis de découvrir l’histoire, très touchante, de cette petite fille malade qui va pouvoir, lors de ses « stages » à l’hôpital, s’épancher dans un cahier bleu (impossible, à cet égard, de ne pas penser à Oscar et la dame rose d’E.- E. Schmitt).  Elle y déposera ses douleurs mais également ses (sou)rires, dans une complicité sans faille avec sa tante Alice, sa tante-fée.

Le récit se lit vite (120 pages) ; les mots sont à la fois remplis de fraîcheur et émouvants mais je dois bien avouer que deux éléments m’ont quelque peu dérangée : d’abord, la ponctuation « hasardeuse » puisque censément celle d’une petite fille de sept ans ; ensuite, à certains moments, j’ai trouvé que l’on s’éloignait trop, me semble-t-il, de l’écriture d’un enfant, on sent l’adulte derrière « qui désire écrire à la manière de… ».  Cela dit, nul regret de l’avoir lu.

« J’aime bien les parenthèses parce que les mots ils se parlent tout bas avec la main devant la bouche quand ils se mettent dedans. »

3 réflexions au sujet de « Un mètre quatre, Anne de Rancourt »

  1. Chère Païkanne,
    Quelle bonne idée: Faire comme si c’était la petite fille qui écrivait.
    Cela permet de camoufler ses lacunes de façon crédible.
    Enfin, les pseudo-intellectuels qui peuplent les blogs vont pouvoir s’épanouir et écrire des romans…
    Merci, Anne de Rancourt!

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