Guadalquivir, Stéphane Servant

guadalquivir.jpgPrésentation de l’éditeur : Frédéric a surmonté l’épreuve du feu. Il fait maintenant partie de la Meute, la bande de skinheads qui sévit dans le quartier, et s’appellera désormais « Croco ». Croix gammée, violence, drogue… La rage de Frédéric a de quoi s’exprimer. Mais lorsqu’il apprend que sa grand-mère, Pepita, s’est enfuie de l’hôpital pour revoir une dernière fois sa terre natale, Frédéric la rejoint. Commence alors pour les deux fugitifs un voyage un peu fou à travers l’Andalousie. Sur les traces de ses origines, Frédéric va de mésaventures en révélations, mais surtout, il rencontre Kenza qu’il déteste autant qu’elle lui ressemble…

Le portrait sensible et tout en nuances d’un adolescent à vif qui cherche sa voie. Un premier roman très visuel qui vous embarque, comme un road-movie, de l’ombre vers la lumière.

Mon avis : un récit que je proposerai en lecture à mes élèves car source de réflexion. Dès le départ, on sent que Frédéric est une « cocote minute » sur le point d’exploser. Petit à petit, le lecteur comprend ce qui l’a amené à ce point de non-retour et pourquoi il est sur le point de franchir la limite…

Survient alors l’imprévu : sa grand-mère, Pepita, qui souffre de la maladie d’Alzheimer, s’enfuit de l’hôpital et appelle Frédéric. Il ne réfléchit pas et la rejoint dans ce train à destination de Madrid mais ils n’ont pas de billets… et les ennuis commencent, passage obligé pour le jeune homme vers une découverte de cette rage qui bout en lui afin de pouvoir, peut-être, l’exorciser…  Une histoire touchante ; pour autant, tout ne s’arrange pas d’un « coup de baguette magique ».  La vie.

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