La trilogie des Illumières, tome 1 : L’Éternéant, Neal Shusterman

Présentation : après un accident de voiture auquel ils n’ont pas survécu, les âmes de Nick et d’Allie se retrouvent bloquées à mi-chemin entre la vie et la mort, dans un univers qu’on appelle l’Éternéant. Il s’agit d’un lieu à la fois magique et dangereux où l’on croise toutes sortes d’âmes et d’objets errants. La reine autoproclamée de l’Éternénant, Mary Tourcélèste, a réuni ses ouailles dans un des rares buildings passé dans les limbes : les Twin Towers.

Or, Nick et Allie n’ont aucune envie de rester coincés dans ce monde bizarre ! […]

éternéant.gifMon avis. Au préalable, un grand merci aux Éditions du Masque (MsK) qui m’ont permis de lire L’Éternéant de Neal Shusterman. Cet auteur, je l’ai découvert voici peu avec Les fragmentés qui m’a littéralement emballée. Je dois avouer que la sauce n’a pas pris de la même manière pour moi avec ce récit mais c’est simplement, me semble-t-il, en raison du lectorat davantage ciblé par cette histoire : plus jeune que celui auquel est destiné Les fragmentés (un roman très « adulte » dans lequel tous peuvent largement trouver leur « bonheur »).  

Le point de départ est intéressant : les enfants morts se retrouvent prisonniers de l’Eternéant, à mi-chemin entre vie et la mort. Or il est capital d’apprendre très vite les règles qui régissent ce monde si l’on veut éviter un sort encore plus horrible, éternel.

Deux jeunes adolescents, Allie et Nick, sont propulsés dans cet espace particulier en raison d’un accident de voiture et sont amenés, dans un premier temps en compagnie de Racine, à l’explorer, allant de découverte en découverte, souvent l’occasion de réflexions relatives à la vie et à la mort. 

Deux personnages majeurs se détachent des autres : Mary Tourcéleste, sorte de bienfaitrice dont les intentions restent longtemps difficiles à cerner ; et le McGill, espèce de monstre à la difformité insoutenable, celui qui effraie irrémédiablement les enfants.

Le récit est bien écrit et empreint de mots créés pour coller à cet univers particulier mais néanmoins tout à fait compréhensibles ; la première aventure de ces êtres particuliers nommés Illumières (joli nom, n’est-il pas ?), parfois (très) attachants, parfois moins. Ce tome sera suivi de deux autres.

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