Les Écriveurs, t. 1 : La cité lumineuse, Frédéric Mars

Présentation. « Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi ce cadeau ou cette place d’honneur qui vous semblaient destinés ont atterri dans les mains d’un autre que vous ? Pourquoi des obstacles de dernière minute se dressaient sur votre route alors que rien ne semblait s’opposer à votre succès ? Pourquoi le bus que vous deviez prendre partait sans vous à quelques secondes près ? Vous invoquez le sort, la malchance, la fatalité ? Vous pensez que c’est comme ça et qu’on n’y peut rien ? Mais bientôt, dans quelques instants, vous saurez.

 

Ma vie et la vôtre, que vous le vouliez ou non, sont dorénavant liées à jamais… Pourquoi ça ? Oh, c’est très simple. Ça se résume même en une phrase : Votre vie, c’est moi qui l’écris ! »


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Mon avis. Au préalable, un grand merci aux Éditions Baam ! qui m’ont permis de lire ce nouveau roman de Frédéric Mars.

 

Après avoir apprécié Le Sang du Christ, après avoir dévoré Non Stop – que je prête à tire-larigot -, j’étais curieuse de découvrir un autre registre de l’auteur puisque cette fois, il est bien question de littérature jeunesse (je sais que c’était en principe le cas aussi pour Non Stop, mais en principe seulement).

 

Une petite chose encore : j’ai tout de suite été conquise par la superbe couverture ainsi que par le format du livre, pas un poche mais pas non plus un grand format « difficile à transporter ». Autrement dit, selon mon goût, parfait.

 

Autant le dire d’emblée : j’ai passé un très bon moment en compagnie de Lara, cette adolescente qui demeure à Hometone, une île inconnue du monde dont les habitants vivent en autarcie. Lara a déjà eu son content de déboires dans la vie : une maman décédée très tôt, une demi-sœur tyrannique à son égard – le mot est faible – et un père pour ainsi dire inexistant.


C’est d’ailleurs lors d’un épisode au cours duquel Lara joue à nouveau les souffre-douleur de sa sœur Bethsie qu’elle apprendra l’existence des « Écriveurs », ces êtres dotés d’une faculté unique : celle d’écrire la vie de ceux dont ils ont « la charge », avec tout ce que cela comporte de possibilités… et de responsabilités. Et si Dieu, le destin, le hasard…, se résumaient aux mots tracés à notre propos à nous, les Écrits, par nos Écriveurs ?

 

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À côté de la tournure tout à fait inattendue que prend l’existence de la jeune fille, avec ce qu’elle comportera d’aventures et mésaventures, le récit nous transporte sur d’autres rives, plus éloignées, où la réflexion relative à ce qui « est écrit », pourrait l’être, ou ne le sera pas, se fait jour.

 

L’histoire est avant tout liée à Lara et racontée selon son point de vue ; pourtant, à quelques rares moments, un narrateur omniscient apparaît et délivre des informations qui sèment le trouble chez le lecteur. Le système mis en place à Hometone laisse ainsi apparaître des failles : des « traîtres » existent mais qui sont-ils ?

 

La plume de Frédéric Mars est une nouvelle fois d’une grande efficacité : nulle longueur et un humour savoureux dans le chef de Lara qui, l’air de rien, distille ses pointes assassines. Vivement la suite !

 

Un livre que je rajoute sur la liste de ceux proposés à mes élèves ; ah, que j’aime ça !

Une réflexion au sujet de « Les Écriveurs, t. 1 : La cité lumineuse, Frédéric Mars »

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