Les Cornes d’ivoire, t. 1 : Afirik, Lorris Murail

Présentation : Dans le futur, des Maîtres noirs règnent sur les deux continents, l’Afirik en plein essor et l’ancienne Europe, aujourd’hui dévastée par les épidémies.

Des bateaux conduisent en Afirik, par dizaines de milliers, des esclaves blancs, ceux qu’on nomme les Cornes d’ivoire. Du lointain passé, la jeune Mari ne sait pas grand-chose. Esclave dans une plantation de Kassamansa, elle rêve d’en apprendre davantage sur le pays mythique de ses ancêtres. Leur langue s’est perdue et, de leurs traditions et croyances, il ne subsiste que quelques rites obscurs. Même si Mari partage la vie de ses frères dans le village blanc, elle fait figure de privilégiée.
Compagne de jeu et souffre-douleur de la petite Lisha, elle est admise dans la somptueuse demeure de ses Maîtres noirs. Un drame va faire basculer sa vie…

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Mon avis. Je cherchais un livre à proposer pour le travail de lecture de fin d’année (scolaire), dans la même veine qu’Entre chiens et loups de Malorie Blackman ; c’est en faisant quelques recherches sur le Net que je suis tombée par hasard sur ce récit dont je n’avais jamais entendu parler auparavant et qui, en outre, devrait sortir en poche en avril. Je me le suis bien vite procuré et en ai commencé la lecture le WE dernier pour le terminer quelques jours plus tard.

Même si j’ai davantage apprécié le roman de Malorie Blackman qui m’a énormément touchée (mais finalement, seul le contexte de départ est identique dans les deux récits), j’ai aimé ce livre qui met en lumière Mari dans un monde où les Blancs sont réduits en esclavage. L’adolescente est curieuse, se pose des questions, allant même jusqu’à parfois oser interroger ceux à qui elle n’a normalement pas l’autorisation de s’adresser si elle n’y est pas invitée. Et Mari souffre du joug sous lequel elle et les siens ploient, même si elle est une « Corne d’ivoire » privilégiée au début du récit puisqu’elle ne doit pas travailler dans les plantations, ayant l’heur de plaire à la fille cadette du Maître, enfant gâtée qui aime jouer avec (se jouer de) Mari.

Le roman est découpé en deux parties qui correspondent, chacune, à un épisode de la vie de Mari, en lien avec un lieu bien précis. La jeune fille rencontrera sur sa route bien davantage de souffrance et de douleur que ce qu’elle avait pu imaginer dans sa « brousse natale » et pourtant, derrière ce destin à l’infinie tristesse, surgissent de belles rencontres avec, en point de mire, l’appel de la terre de ses ancêtres, apporté par le vent et la mer.

L’histoire souffre, de temps à autre, quelques longueurs mais l’envie de suivre Mari reste la plus forte, d’autant que certains personnages apportent çà et là d’émouvantes touches d’humanité… 

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À venir, le tome 2 : Septentrion.

2 réflexions au sujet de « Les Cornes d’ivoire, t. 1 : Afirik, Lorris Murail »

  1. Des élèves de quel âge ? Je vais le proposer avec « Entre chiens et loups » et peut-être un troisième, ils auront ainsi le choix.

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