Dôme 1 et 2, Stephen King

Circonstances. J’ai choisi de lire Dôme de Stephen King dans le cadre de la 2e session de Livra’deux pour pal’Addict, sur une proposition d’Asuna. Je me permets de faire un seul billet sur les deux tomes parce qu’une fois le premier terminé, j’ai enchaîné directement avec la suite.

Stephen King et moi, ce fut une « belle histoire » voici quelque temps déjà et puis, je me suis un peu lassée ; j’ai arrêté la lecture de Sac d’os qui ne me captivait pas et depuis lors, je n’avais plus rien lu du King.

J’ai eu l’opportunité, dernièrement, de racheter « à prix d’ami » les deux volumes et je me suis dit que « l’occasion fait le larron ». J’espérais quand même apprécier l’ensemble car il est question de près de 1200 pages…

Présentation. Personne n’y entre, personne n’en sort. À la fin de l’automne, la petite ville de Chester’s Mill, dans le Maine, est inexplicablement et brutalement isolée du reste du monde par un champ de force invisible. Personne ne comprend ce qu’est ce dôme transparent, d’où il vient et quand – ou si – il partira. L’armée semble impuissante à ouvrir un passage tandis que les ressources à l’intérieur de Chester Mill se raréfient. Big Jim Rennie, un politicien pourri jusqu’à l’os, voit tout de suite le bénéfice qu’il peut tirer de la situation, lui qui a toujours rêvé de mettre la ville sous sa coupe.

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Mon avis. Il est bien évident que si j’ai lu le deuxième volume dans la foulée du premier, c’est que j’en ai apprécié l’histoire.

Le nœud de l’intrigue est simple : une communauté entière, en l’occurrence Chester’s Mill, est coupée du monde du jour au lendemain par un dôme entièrement transparent et presque hermétique.

La nature s’étiole petit à petit, la température est anormalement élevée pour la saison, l’air devient de moins en moins sain, l’appétit de pouvoir de certains s’exacerbe si bien que la dictature s’installe.

La difficulté, au départ, consiste à retenir et différencier les nombreux personnages contraints de s’organiser désormais en vase clos. Un des principaux à être mis d’emblée en évidence – en dehors de la marmotte -, c’est Barbie : rien à voir avec la poupée, l’ancien colonel de l’armée américaine revenu d’Irak avec d’horribles souvenirs que le lecteur apprend à découvrir, se nomme Dale Barbara, soit Barbie pour les (pas forcément) intimes.

Gravitent autour de lui des personnalités tantôt tout à fait ordinaires, tantôt hors du commun, positivement ou négativement. La (grosse) crapule de service, c’est Big Jim Rennie, le deuxième conseiller, celui qui régente tout, si pas tous, en ville ; très vite, il comprend le profit qu’il pourra tirer de cette claustration forcée car même si Barbara est officiellement nommé par le Président lui-même comme responsable du lieu, il est hors de question pour Rennie de céder un pouce de terrain à quiconque. L’occasion est trop belle pour ce politicien (pourri) d’écraser qui bon lui semble, autrement dit tout qui tente de s’opposer à lui.

Grâce au chef de la police, une lavette qui lui est acquise, il réorganise les forces de l’ordre en leur adjoignant des adolescents peu recommandables, heureux de jouer les rois de la gâchette, certains de rester impunis puisque du côté du plus fort.

Si je ne peux aller jusqu’à dire que les pages « se tournaient seules », j’ai rapidement été, moi aussi, prisonnière de cette « cloche littéraire », désireuse de découvrir le fin mot de l’histoire. Jamais je ne me suis lassée, malgré le nombre de pages, espérant que les (nombreux) ignobles individus soient rapidement mis hors d’état de nuire… mais c’eût été trop « simple ».

J’ai « vibré » avec Barbie et ceux qui tentaient, tant bien que mal, de s’en sortir (!), tout en luttant contre Rennie et sa clique. Les personnages ont une véritable consistance et il est effarant de « regarder » les comportements, de tous ordres, engendrés par cette situation de (profonde) crise.

Seul le dénouement m’a un tantinet déçue : personnellement, je l’ai trouvé rapide et pas à la hauteur (dômesque) du reste.

Je suis contente de m’être « réconciliée » avec le King grâce à cette « aventure » qui n’a pas été sans me rappeler Sa Majesté des mouches de William Golding…

6 réflexions au sujet de « Dôme 1 et 2, Stephen King »

  1. Merci pour cette critique. J’ai ce livre dans ma PAL ^^ et j’ai encore plus envie de le lire avec tout ce que tu as dit ^^
    Reste plus qu’à trouver le temps de le lire 😉

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  2. J’ai lu très peu de St. King non pas parce que je n’aime pas mais parce qu’il écrit des briques. Ces pavés, je dois les emporter en vacances sinon, ici, il me faut une éternité pour arriver au bout.

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  3. Oh je suis contente qu’il t’ait plu ! Ça me donne vraiment envie de replonger dans ses oeuvres (que j’ai malheureusement laissées de côté depuis un moment déjà).
    Dsl de pas avoir répondu avant :s (et je sens que je vais avoir du retard pr le challenge :/ )

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