La Tourmente du serpent, Sébastien Cazaudehore

Présentation. Quelque part dans les Highlands de Papouasie Nouvelle Guinée, un Secret s’est perdu… De nombreuses années plus tard, une étrange statuette sans visage est volée dans un grand musée parisien et l’inspecteur Ulysse Treilhard est appelé pour enquêter. L’esprit accaparé par l’étrangeté croissante du crime et par les souvenirs qui ressurgissent d’un passé lointain, il se laisse peu à peu entraîner vers un monde de mystères qu’il ne croyait plus retrouver.

Sans savoir s’il poursuit un criminel, une légende ou une force plus grande œuvrant contre lui, Treilhard replonge alors dans les jungles millénaires de Papouasie. C’est dans ces montagnes, au cœur du territoire Huli qu’il cherchera les réponses à cette énigme, intimement liée à son passé.

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Mon avis. Au préalable, je tiens à remercier l’auteur qui m’a permis de découvrir ce récit et par là même, de passer un bon moment de lecture.

Une fois n’est pas coutume, je commence par le bémol, à savoir le nombre très important d’erreurs de tous ordres demeurant dans le texte : orthographe, ponctuation, syntaxe, conjugaison, mots absents ; c’est vraiment dommage car il est impossible de ne pas les remarquer mais heureusement, elles ne sont pas allées jusqu’à prendre le pas sur l’histoire.

Le récit est divisé en plusieurs parties : la première se déroule à Paris, où une statuette pour le moins porteuse de significations cachées est volée lors de la préparation d’une exposition ; les autres font voyager le lecteur à l’autre bout du monde puisque l’inspecteur Treilhard (Ulysse de son prénom – à l’instar du célèbre Grec qui a mis dix ans avant de retourner chez lui ? – ), accompagné d’une des ses coéquipières, sera chargé d’aller enquêter « sur place », autrement dit le pays d’origine de la sculpture, ce qui n’est pas pour lui déplaire car il connaît bien la Papouasie où il a vécu quelque temps auparavant, avant d’opter définitivement (?) pour son métier actuel.

Au fur et à mesure de la lecture, ce n’est plus tant l’enquête qui importe, mais bien la découverte du pays en général dans un premier temps, pour se resserrer ensuite sur les Huli, sous le regard d’un personnage principal attachant, entier, idéal puisque respectueux de cette ethnie qu’il a déjà appris à connaître par le passé, à l’instar de l’auteur. Je me suis d’ailleurs surprise à consulter le site de ce dernier et à vagabonder sur le Net afin de compléter les informations et procéder à d’éventuels « recoupements ».

L’objectif devient alors d’élucider « l’énigme de la statuette », à travers une jungle qui ne se laisse pénétrer que par les plus valeureux, un cheminement ardu tant en raison de l’environnement lui-même qu’à cause des mercenaires aux trousses du sympathique duo, en route vers une révélation à l’image de cette expédition : surprenante.

Le(s) mot(s) de la fin : « Contrairement à ce que tout le monde imagine, le plus difficile n’est pas d’aller dans les Highlands, c’est d’en revenir. » [p. 566]

Une équipe que je retrouverais volontiers si un deuxième opus se profilait à l’horizon.

 

Ce titre entre dans la troisième session du challenge « Comme à l’école » (la lettre « T » de « Tourmente » ; il me permet aussi de valider ma lecture dans le cadre du challenge « Foire aux questions » (Thème 1, ronde 3).

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2 réflexions au sujet de « La Tourmente du serpent, Sébastien Cazaudehore »

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