Katana, 2. Dragon noir, Jean-Luc Bizien

Présentation. Ichirô et les siens ont affronté de terribles épreuves. Ils décident de venger la mort de leurs parents en abattant le seigneur-dragon. Mais ce dernier connaît sa puissance, et désire l’affrontement. Une seule arme peut vaincre le monstre : le katana du défunt Toshirô, dont la lame a été bénie des dieux. Où se trouve cette lame de légende ? Existe-t-elle seulement ? Qui peut se montrer digne de la manier ? Les combattants devront s’unir pour relever l’ultime défi qui les plongera dans la plus terrible des batailles.

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Mon avis. Je suis contente d’avoir retrouvé les héros abandonnés, contrainte et forcée [c’est en écrivant l’expression que je me suis dit qu’il s’agissait d’un pléonasme mais il semble que l’usage en soit malgré tout autorisé pour renforcer l’idée de contrainte – c’était la minute « précision de la langue » -] à la fin du premier tome : six personnages dont on pressent que l’union risque de faire la force. Ou pas. Car ils ont affaire à très forte partie, le seigneur-dragon sanguinaire, celui qui se repaît de la souffrance infligée aux autres.

Les scènes de combat sont de nouveau présentes, sans occuper pourtant trop de place ; les personnages s’étoffent mais celui pour lequel j’ai éprouvé une tendresse particulière, c’est Buta, bientôt rebaptisé Ryoichi. Le jeune homme va se révéler, à la fois aux autres et à lui-même.

L’ensemble est habilement mis en musique par une écriture pittoresque, de celles qui offrent de belles images au lecteur derrière les mots.

  « De son côté, Kawamoto Tetsuo était très fier de cette opportunité : il allait pouvoir confronter son art à celui de Kobayashi Hatanaka, le sabreur le plus réputé de sa génération. Le samouraï était connu pour une technique dite « bouclier de vent » : il tenait son sabre devant lui et lui imprimait des mouvements si rapides que rien ne pouvait franchir le rideau d’acier de sa lame. Tetsuo brûlait de voir ce mouvement, d’en tester la puissance. Ce duel était la chance de sa vie : il allait pouvoir vaincre en combat singulier l’immense sabreur ! » [p. 70]

Le tome 1 intégrera bientôt une liste de propositions de lectures pour mes élèves avec le souhait de susciter chez certains l’envie de poursuivre plus avant la découverte…

3 réflexions au sujet de « Katana, 2. Dragon noir, Jean-Luc Bizien »

  1. J’ai lu beaucoup d’avis positif sur ce livre et j’avoue qu’il me titille un peu mais je commencerais par le tome 1 déjà !
    Et puis ça faisait longtemps que je n’était pas venue chez toi 🙂

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