Les Échappés de l’Enfer, tome 1 : Le vampire de Belgrade, Vuk Kovasevic

Présentation. Vous y croyez, aux vampires ? Non, probablement pas. Il y a encore quelques années, je pensais dur comme fer que ces saletés n’existaient pas. Jusqu’à ce que j’en croise un. Et puis un autre… Les rues de Belgrade, ravagées par la guerre, sont devenues le théâtre d’un nouveau combat. Une guerre souterraine, larvée. Un règlement de compte entre Échappés de l’Enfer. Mais les vampires ne sont pas invincibles : on m’a enseigné les méthodes radicales et je les applique. Ils sont immortels… mais j’ai tout mon temps. Parce que, comme le dit la chanson, « Crime is on my side »…

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Mon avis. Un moment plein d’humour, passé en compagnie de Vuk, prénom qui fait à la fois référence au « héros » dont il vaut mieux ne pas croiser la route et à l’auteur, ou plus exactement au pseudonyme de l’auteur qui n’est autre que Jean-Luc Bizien (vous suivez ?), celui-là même qui a écrit les Justin Case (le jeune homme est ici subrepticement évoqué…) ou Katana 1 et 2.

Si vous aimez la castagne, vous plongerez (jusqu’au cou !) allègrement dans le récit et même si ce n’est pas votre tasse de thé/pinte de (bon) sang, vous risquez d’en apprécier l’humour omniprésent. Ce fut mon cas.

[J’ouvre ici une parenthèse qui me permet de rendre hommage à la gent masculine de la famille : les repas de fête sont émaillés des « feintes » – parfois marrantes, parfois… euh…moins – de mon papa, de mes frangins – « ceusses-là » même qui m’ont fait découvrir Jean-Luc (Fonck, ce Jean-Luc ; les vampires semblent in/aspirer les Jean-Luc) ; mon beau-fils est alors venu en rajouter une (belle) couche. Et ça, c’est sans compter les histoires épiques que mon compagnon tente de raconter pour la ixième fois, celles qui le font tellement rire qu’il n’y arrive pas. Bref. Je referme la parenthèse]

  « Le groupe mené par Zlatko compte de nombreux blessés, qui constituent autant de proies faciles. Un vrai garde-manger ambulant, pour un buveur d’hémoglobine, qui doit avoir les crocs* depuis que j’ai interrompu son goûter. »   *Je sais, je sais : c’est MAL de faire un jeu de mots aussi foireux. Pas pu m’en empêcher. [p. 90]

  « Bon. Plan B : on improvise, on s’adapte, on domine*. »  *C’est une citation ô combien importante, mécréants que vous êtes. Une maxime du sergent-chef Thomas Highway. Révisez Le Maître de Guerre, de Clint Eastwood et souvenez-vous. Tout ce qui vient de Clint est parole sacrée. » [p. 102]

  « Nous regagnons le campement sans piper mot *.   *On se calme et on boit frais. Faites comme si j’avais écrit « en silence » et arrêtez de vous imaginer des trucs, tas de pervers. [p. 118]

 

Nous sommes donc à Belgrade, au côté de Vuk Kovasevic, un soldat serbe engagé dans le conflit, un soldat passablement ravagé aussi : même ses compagnons de galère le craignent tellement il prend plaisir à tuer. L’inconcevable se produit : l’occasion lui est offerte d’assouvir ses « passions sanguinaires » pour « la bonne cause »…

 

Trois challenges honorés avec ce titre : « Haut en couleurs » (vert) ; « Un genre par mois » (mars : fantasy/fantastique) ; « Lire sous la contrainte » (11e lecture pour cette session).

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