L’Élite, Joelle Charbonneau

Présentation. La Terre ne ressemble plus à la planète sur laquelle nous vivons. Les Sept Guerres en ont détruit la quasi-totalité et les hommes essaient de la reconstruire. C’est dans cet environnement que vivent Cia et sa famille. À 16 ans, la majorité des adolescents doit trouver un travail. Les autres, l’Élite, sont choisis pour le Testing. L’épreuve suprême. Un test ultime qui promet l’entrée à l’université pour les gagnants. Ou plutôt pour les survivants… Cia a été choisie. Et elle va rapidement comprendre qu’elle ne peut faire confiance à personne.

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Mon avis. Un récit que je proposerai à mes élèves sans aucune hésitation.

Voici une dystopie que j’ai beaucoup appréciée. Oh bien sûr, le schéma de la dystopie est désormais connu et ce roman n’est pas sans rappeler, par certains côtés, Hunger Games mais finalement, peu importe : la réflexion y est bel et bien présente, tout comme le questionnement sur soi, les autres, et plus largement sur la société d’une manière générale…

Le récit s’ouvre sur Cia et sa famille dans un futur pour une bonne part dévasté et par conséquent, difficile à vivre ; la jeune fille, ainsi que quelques (très) rares condisciples, va (enfin) savoir si elle est sélectionnée afin de subir une série d’épreuves à l’issue desquelles elle pourra peut-être intégrer l’Élite...

Elle en rêve mais petit à petit, le doute s’immisce en elle suite aux mises en garde évoquées par son papa ; il en fait partie, il sait donc de quoi il parle. Enfin, presque. Puisque ses souvenirs l’ont déserté. Enfin, presque.

Le conseil de ce dernier ? Rester en permanence sur le qui-vive ; les amis (?) d’un jour risquent bien de ne plus l’être le lendemain. Dans ces (dures) conditions, est-il prudent, pour elle comme pour le lecteur d’ailleurs, de s’attacher à qui que ce soit ?

Indépendamment de l’intrigue sans temps mort (!), qui m’a tenue en haleine, j’ai apprécié le personnage de Cia : tenace, lucide, contrainte (d’essayer) de s’adapter à cette société qu’elle découvre sous un autre jour, elle n’est cependant pas (encore ?) prête à tout pour arriver à ses fins même si elle a, un jour, rêvé d’appartenir à cette « Élite » (c’est sciemment que j’ai « troqué » les italiques pour les guillemets).

Ce roman devrait (beaucoup) plaire aux adolescents… tout comme à ceux qui – comme moi – ont (déjà) quelques heures de vol… Pour ma part, je lirai la suite.

Traduction : Amélie Hesnard.

 

Grand merci aux éditions Milan pour ce partenariat.

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