Beignets de tomates vertes, Fannie Flagg

Présentation. Au sud de l’Amérique profonde, en Alabama, un café au bord d’une voie ferrée… Ninny, fringante octogénaire, se souvient et raconte à Evelyn, une femme au foyer à l’existence monotone, les incroyables histoires de la petite ville de Whistle Stop. Grâce à l’adorable vieille dame, Evelyn, qui vit très mal l’approche de la cinquantaine va peu à peu s’affirmer et reprendre goût à la vie.

Une chronique nostalgique et tendre, généreuse et colorée, pleine de saveur et d’humour.

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Mon avis. Je n’ai lu que des éloges à propos de ce livre et c’est tout naturellement qu’une lecture commune est venue pointer le bout du nez : merci Nelcie.

J’ai passé un excellent moment en compagnie des personnages évoqués dans le récit : Evelyn qui, au fil des visites rendues à sa belle-mère dans la maison de retraite de Rose Terrace, se prend d’une tendre amitié pour Ninny, un charmante vieille dame de quatre-vingt-six ans; Ninny qui se régale à évoquer son passé à Whistle Stop dont le Whistle Stop Café, inauguré en 1929, est un lieu stratégique, point de rencontre obligé pour qui veut prendre la température de la petite ville et manger un morceau en cette période troublée…

Aux commandes de l’établissement, Idgie Threadgoode et son amie Ruth Jamison, secondées par Sipsey et Onzell, « deux femmes de couleur » ainsi que de « Big George, le mari d’Onzell, [qui] s’occupe du barbecue. » [p. 7]

Le récit se déroule jusqu’à la fin des années ’80, alternant la plupart du temps les anecdotes racontées à Evelyn par Ninny et les bulletins hebdomadaires rédigés par Dot Weems, le tout dans une déconstruction de la chronologie qui déconcerte au premier abord mais ne m’a nullement gênée.

L’Amérique profonde est admirablement dépeinte avec ses travers – le racisme n’étant pas le moindre –  mais aussi la solidarité qui existe dans cette communauté évoquée par le petit bout d’une lorgnette tantôt (si) douce, tantôt (très) amère où les femmes jouent, souvent l’air de rien, un rôle prépondérant.

Un récit touchant à bien des égards mais qui ne tombe jamais dans la mièvrerie ; les dernières lignes m’ont particulièrement émue.

Traduction : Philippe Rouard.

 

Les avis de Prettybooks ; Anissia ; Nelcie ; PetiteMarie ;

 

La couverture me permet de participer au challenge des 170 idées (quelque chose en bois) et « Comme à l’école » (arbre) ; première participation aussi au challenge « A la découverte d’auteurs », proposé jusqu’au 31/12/14 par Mira Tomique.

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13 réflexions au sujet de « Beignets de tomates vertes, Fannie Flagg »

  1. Je l’avoue, je ne l’ai pas encore lu malgré les nombreuses critiques positives lues à droite à gauche. C’est décidé, après avoir lu votre critique je viens de le rajouter dans ma PAL.

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  2. J’avais énormément aimé ce livre lu l’an dernier, c’est vraiment le genre d’histoire qui me touche et m’emporte et je suis ravie qu’il t’ait plu. J’ai le film depuis longtemps, il faudrait que je le regarde !

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  3. Un livre que je n’ai jamais lu à cause du titre qui ne me plaisait pas. Comme quoi…
    « Autobiographie d’une courgette » m’a fait reculer un bon moment aussi.
    Il y a des titres (ou des couvertures) comme ça.
    Bonne fin de soirée.

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