Le dernier pape, Luís Miguel Rocha

Présentation. 29 septembre 1978 : le monde apprend que le pape ­Jean-Paul Ier a été retrouvé mort dans son lit, 33 jours après son élection. Pourtant, jamais jusque-là un pape n’est mort sans témoin. Et le Vatican ordonne que le corps soit ­embaumé dans les 24 heures, excluant toute autopsie…

2006 : Sarah Monteiro, journaliste portugaise installée à Londres, vient à peine de découvrir dans son courrier une liste de noms – dont celui de son propre père – qu’elle subit une première agression. À coup sûr, cette liste la met en danger. Aiguillée à distance par son père, elle se retrouve aussitôt embarquée dans une course-­poursuite incroyable entre l’Angleterre, le Portugal, les États-Unis et le Vatican.

Protégée par le très mystérieux Rafael, confrontée à des hommes prêts à tout pour mettre la main sur cette liste, Sarah va, bien malgré elle, se retrouver mêlée à un véritable et terrifiant complot, qui ne serait pas sans rapport avec le décès de Jean-Paul Ier…

dernier-pape.jpg

Mon avis. Une course effrénée qui emporte le lecteur sur les sentiers nébuleux de l’Histoire, autour de la mort de celui que l’on a appelé il Papa del sorriso, le Pape du sourire

Le récit démarre sur les chapeaux de roue et ne s’essouffle jamais, entraînant dans son sillage Sarah Monteiro, une jeune journaliste qui rentre de vacances : elle réintègre son domicile londonien après être allée au Portugal rendre visite à ses parents.

Elle relève son courrier et n’a pas le temps de « se poser » qu’elle est victime d’une agression dont elle réchappe miraculeusement. C’est pour Sarah le premier jour du reste de sa vie… une vie qui risque davantage de s’inscrire en heures ou – avec un peu de chance – en jours, plutôt qu’en années, car ceux qui la poursuivent sont bien décidés à tout mettre en œuvre pour récupérer la liste de noms que Sarah a reçue par courrier. Sur cette liste apparaît le nom de Raul Monteiro, le père de la jeune femme.

Passé l’ahurissement qui dans un premier temps a presque réussi à la tétaniser – on le serait à moins -, elle est bien décidée à vendre chèrement sa peau, aidée en cela par un sauveur providentiel. Ce dernier, prénommé Rafael, est visiblement un professionnel des combats, rapprochés ou non.  Mais même lui est forcé de reconnaître que, parfois, la situation est désespérée…

J’ai beaucoup apprécié cette intrigue – dont on aimerait tant qu’elle ne soit que pure fiction – dans laquelle les crapules ne rigolent absolument pas, avides de pouvoir et d’argent, sous des apparences tellement « catholiques »…

Traduction : Vincent Gorse.

Merci aux éditions de l’Aube pour ce partenariat qui m’a permis de découvrir ce jeune auteur malheureusement décédé le mois dernier.

 

Ce livre entre dans le challenge « Un genre par mois » (historique en avril).

Un genre par mois .jpg

2 réflexions au sujet de « Le dernier pape, Luís Miguel Rocha »

Laisser un commentaire