Bird Box, Josh Malerman

Présentation. La plupart des gens n’ont pas voulu y croire. Les incidents se passaient loin, sans témoins. Mais bientôt, la menace s’est rapprochée, a touché les voisins. Ensuite, Internet a cessé de fonctionner. La télévision et la radio se sont tues. Les téléphones ne sonnaient plus. Certains, barricadés derrière leurs portes et leurs fenêtres, espéraient pouvoir y échapper.

Depuis qu’ils sont nés, les enfants de Malorie n’ont jamais vu le ciel. Elle les a élevés seule, à l’abri du danger qui s’est abattu sur le monde. Elle a perdu des proches, a assisté à leur fin cruelle. On dit qu’un simple coup d’œil suffit pour perdre la raison, être pris d’une pulsion meurtrière et retourner sa violence contre soi. Elle sait que bientôt les murs de la maison ne pourront plus protéger son petit garçon et sa petite fille. Alors, les yeux bandés, tous trois vont affronter l’extérieur, et entamer un voyage terrifiant sur le fleuve, tentative désespérée pour rejoindre une colonie de rescapés.

Arriveront-ils à bon port, guidés par leur seule ouïe et leur instinct ?

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Mon avis. Un livre qui m’a tenue en haleine jusqu’à la fin même si je suis restée un tantinet sur ma faim…

Le récit commence alors que Malorie a décidé de tenter le tout pour le tout et de quitter, en compagnie de ses deux jeunes enfants, la maison où ils sont reclus.

En effet, depuis quelques années, un danger « innommable » rôde « à l’extérieur », contraignant chaque survivant à se cloîtrer chez soi, portes et fenêtres closes ; voir les créatures (?) engendre inévitablement une espèce de folie chez l’être humain : celui-ci intente alors à sa vie de manière horrible.

C’est pourquoi la jeune femme a appris à ses enfants à faire d’un bandeau sur les yeux une seconde peau et à « surdévelopper » leur ouïe. Aujourd’hui est venu le moment de quitter leur « abri » afin de tenter de rejoindre une groupe de survivants.

Le récit alterne les passages relatant la préparation de l’expédition au cours de laquelle chacun devra se fier uniquement à ses oreilles pour descendre la rivière qui leur permettra, peut-être, d’atteindre leur but, et ceux racontant les circonstances qui les ont conduits à en arriver « là ».

La tension imprègne le roman et réussit à créer une atmosphère oppressante ; je suis restée constamment sur le qui-vive, principalement à cause des enfants, n’allant pourtant pas, contrairement à bon nombre de lecteurs, jusqu’à être angoissée.

Les pages se sont succédé à grande vitesse et à plusieurs reprises, je me suis surprise à me demander si j’avais envie, ou pas, d’en savoir davantage sur les « choses » ou s’il était préférable de rester dans le noir (!)…

Traduction : Sébastien Guillot.

 

Un grand merci à Cajou pour le livre.

 

J’ai lu ce roman dans le cadre de la 14e session du challenge « LDPA ou Livra’deux pour pal’Addict » sur proposition de Lisalor :

« Un livre que j’ai lu et aimerais te faire découvrir : Bird Box de Josh Malerman ; malgré les bonnes critiques, j’ai eu du mal.

Un livre dont j’aimerais avoir l’avis d’un ami : La conjuration primitive de Maxime Chattam ; j’ai vraiment beaucoup aimé.

Un titre qui m’interpelle pour son résumé : Battle royale de Koushun Takami ; j’ai très envie de le lire. »

 

Je lui ai proposé :

« Un livre que j’ai lu et aimerais te faire découvrir : La promesse des ténèbres de Maxime Chattam ; c’est le genre de lecture que j’apprécie de temps à autre.

Le billet de Lisalor.

 

Un livre dont j’aimerais avoir l’avis d’un ami : La ronde des innocents, de Valentin Musso ; ce que j’ai lu de lui jusqu’à présent, je l’ai apprécié.

Un titre qui m’interpelle pour son résumé : Le château des poisons, de Serge Brussolo. »

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6 réflexions au sujet de « Bird Box, Josh Malerman »

  1. Hello, ce livre est absolument génial. Il m’a tenu en haleine du début à la fin. Je dois avouer que je l’ai lu d’un seul trait. L’idée est aussi intéressante qu’effrayante.

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