La loi du dôme, 1, Sarah Crossan

Présentation. Les arbres ont été éliminés de la Terre et l’oxygène s’est raréfié, provoquant des millions de morts…

Les survivants ont été rassemblés sous le Dôme, sorte de bulle protectrice où un nouvel ordre s’est constitué autour d’un État totalitaire et d’une société, Respirer Inc, qui contrôle l’air que les habitants respirent. Tout en haut de l’échelle sociale, se trouvent les Premiums.

Riches et en bonne santé, ils méprisent les Auxiliaires, trop pauvres pour payer un impôt sur l’oxygène et donc contraints de survivre avec le peu d’air qu’ils respirent…

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Mon avis. Un livre que j’ai eu du mal de lâcher une fois ma lecture commencée…

Cette dystopie est de facture classique : la nature a été complètement détruite et les survivants vivent « sous cloche », contraints d’économiser l’oxygène devenu denrée rare, sauf pour qui a les moyens d’en acheter des volumes complémentaires, à savoir les nantis appelés Premiums. Ceux-ci ont ainsi l’opportunité de se tenir en forme puisqu’ils disposent de nourriture autre que chimique et ont la possibilité de faire du sport grâce à l’oxygène acquis. Les Auxiliaires, faute de moyens, doivent respirer le plus parcimonieusement possible et se tuent littéralement au travail.

Le roman se focalise tout à tour sur trois personnages : Alina, une Auxiliaire qui a perdu ses parents et fait maintenant partie de la Résistance, les RATs, désireux de résoudre les problèmes d’inégalité, liés entre autres au manque d’oxygène ; Béa brillante élève à l’avenir sombre puisque Auxiliaire, amoureuse de Quinn, son « meilleur ami » qui n’a d’yeux que pour les autres filles même s’il est profondément attaché à l’adolescente ; Quinn enfin, né Prémium et en tant que tel, disposant de tout ou presque mais jamais condescendant à l’égard des Auxiliaires, contrairement à bon nombre de ses pairs.

Ces trois-là vont risquer leur vie dès lors qu’ils ont mis le doigt (presque) malgré eux dans un engrenage qui s’emballe car une fois qu’est lancée la machine, impossible de l’arrêter. Les yeux se dessillent, douloureusement. Plus rien ne peut désormais être comme l’Avant.

Le roman se lit aisément ; mon personnage préféré est Béa, même si chacun est attachant, avec ses propres nuances et ses interrogations, qui deviennent nôtres…

Je découvrirai bien volontiers la suite.

Traduction : Mim.

Un grand merci aux éditions Bayard pour ce partenariat.

 

Ce titre entre dans les challenges « Jeunesse/Young Adult » (11), « Littérature de l’imaginaire » (9) et « Philéas Fogg ».

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