Outlander, 8 : À l’encre de mon cœur, partie II, Diana Gabaldon

Présentation. Dans la foulée de la bataille de Monmouth, en 1778, Claire et Jamie Fraser doivent déterminer quelle sera leur prochaine destination. Resteront-ils à Philadelphie, où Fergus, le fils adoptif de Jamie, possède toujours son imprimerie, ou se hasarderont-ils à revenir à Fraser’s Ridge, en Caroline ? Jamie souhaite aussi se réconcilier avec son fils naturel, William, qui ne veut rien savoir de son père biologique et qui a choisi la cause loyaliste, tout comme l’homme qui l’a élevé, lord John Grey.

Brianna, la fille de Claire et Jamie, tentera elle aussi de retisser la toile familiale en partant à la recherche de son mari, Roger, dont le voyage dans le passé l’a ramené vers son propre père. L’amour et la famille triomphent dans cette quête qui mènera les personnages jusqu’à l’Amérique révolutionnaire, en passant par l’Écosse de 1739 et celle de 1980.

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Mon avis. Ce n’est pas encore cette fois que je me lasserai de faire un bout de chemin en compagnie de la (grande) famille Fraser…

Ce volume commence là où s’était terminé le précédent : souvenez-vous, les troupes continentales affrontent les loyalistes et Claire vient d’être grièvement blessée par balle. Jamie est auprès d’elle mais il ne peut rien faire, hormis prier de toute son âme pour qu’elle ne lui soit pas enlevée… La souffrance est telle, de part et d’autre, que Claire songe à « tirer sa révérence » sans combattre ; quant à Jamie, il connaît la douleur d’une blessure au ventre et tâche de se préparer à « intervenir » pour ne pas la laisser souffrir inutilement au cas où tout espoir s’avérerait définitivement perdu.

La convalescence sera longue et difficile : Claire a coutume de prendre les choses en main et est peu encline à dépendre de son entourage ; elle devient vite (encore plus) insupportable (que d’habitude).

La première partie du roman se centre sur le continent américain du XVIIIe siècle, autour de la famille « élargie » des Fraser : le couple fondateur bien sûr, toujours aussi uni ; Fergus, Marsali et leurs enfants ; Ian et Rachel. Dans « l’autre camp », William qui refuse d’entretenir une quelconque relation avec son « infâme père naturel », tout comme avec celui qui l’a élevé d’ailleurs, Lord John ; Lord John lui-même qui a fort à faire avec celui qu’il soupçonne d’être un espion…

Contrairement à certains volumes de la série qui souffraient parfois certaines longueurs, celui-ci ne m’a lassée à aucun moment (il est vrai que même si nous sommes toujours au cœur du conflit, les scènes de combats n’apparaissent pas) ; j’ai même regretté que l’accent soit (trop) peu mis sur les conséquences d’un événement extrêmement dramatique (des larmes ont coulé) qui survient au sein du clan.

Par la suite, on retrouve Brianna, toujours au XXe siècle, et Roger, retourné en compagnie de son ancêtre en Écosse, au XVIIIe siècle, mais pas dans l’année désirée. Les chapitres alternent alors les péripéties du pasteur et celle de sa femme, désireuse de le rejoindre, même si « retraverser les pierres » est toujours dangereux, d’autant que ses enfants devraient l’accompagner…

Je suis bien décidée à poursuivre la découverte des aventures des Fraser lorsqu’elles paraîtront.

Traduction : Philippe Safavi.

Titre VO (2014) : Written in my own heart’s blood.

Merci aux éditions J’ai Lu pour ce partenariat.

 

Ce titre entre dans le challenge « Objectif du mois » (genre littéraire favori ; dans ce cas-ci : un de mes genres littéraires favoris).

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