Le vertige de la peur, Linwood Barclay

Présentation. Lundi, 8 heures. Plusieurs employés de Cromwell Entertainment empruntent un ascenseur pour rejoindre leurs bureaux situés aux 33e et 37e étages d’un gratte-ciel new-yorkais. Curieusement, la cabine ne s’arrête pas et poursuit sa montée. Avant de lâcher. Un accident mécanique, tragique et banal. Mais le lendemain, un drame similaire se produit dans un autre building du quartier. Puis un autre le mercredi. La panique s’installe dans Big Apple. Qui peut bien menacer la ville la plus verticale du monde ? […]

Mon avis. Un très bon moment de lecture…

Je n’ai, jusqu’à présent, pas encore été déçue par cet auteur qui a le don de ferrer son lecteur pour ne plus le lâcher…

Dans ce roman – qu’il est sans doute préférable de ne pas lire si l’on souffre de phobie des ascenseurs – surviennent de dramatiques accidents d’ascenseurs. Dans un premier temps, il est question d’une malheureuse défaillance technique mais quand le drame, en théorie rarissime, se reproduit, il est devient évident que « quelqu’un » est derrière ce sabotage élaboré…

 » – C’est une terrible tragédie, mais ce genre d’accident est extrêmement rare.

– On pourrait croire le contraire, rétorqua l’ambassadeur. Un hier, un autre aujourd’hui ! » [p. 159]

Le lecteur se lance dans l’enquête en compagnie d’un duo de flics, dont l’un, passionné d’urbanisme, souffre de crises d’asthme aiguës qu’il s’ingénie à cacher à sa coéquipière. En cause un traumatisme qui le hante et dont il tente de faire fi.

« Ses voies respiratoires commencèrent à se resserrer.

Si seulement je n’avais pas bougé. Si seulement je ne m’étais pas jeté sur le côté.

Les gouttes.

Il prit une inspiration, expira, entendit ses bronches siffler. » [p. 89]

Parallèlement, une journaliste de renom tâche d’en savoir plus sur ces drames – elle connaissait l’une des victimes – et au milieu du « jeu de quilles », le maire de New York qu’elle a dans le collimateur depuis un moment. Sans oublier sa propre fille avec qui les relations sont très conflictuelles…

« Elle n’était toujours pas là. Arriver systématiquement en retard à leurs rendez-vous devait faire un partie de ses petites vengeances. » [p. 127]

Les pistes suivies sont autant d’impasses alors que la tension monte. Inexorablement.

Un grand merci aux éditions J’ai Lu pour ce partenariat.

Traduction (anglais – Canada) : Renaud Morin.

Titre VO : Elevator Pitch (2019).

3 réflexions au sujet de « Le vertige de la peur, Linwood Barclay »

  1. Je l’ai vu passer aussi. Mais j’ai trop de lectures sur le feu pour me laisser tenter. J’ai lu vite fait ta chronique pour ne pas changer d’avis. ça sera pour plus tard. 😉

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