Un coup à prendre, Xavier de Moulins

coup à pdre.gifMerci à BoB et aux Editions Au diable vauvert pour ce partenariat.

Présentation de l’éditeur : Antoine Duhamel, trentenaire parisien, est marié, et a jusque-là vécu la précarité de son métier d’auteur dans le confort matériel, grâce au salaire de sa femme. Seulement, après dix ans de mariage, il fait l’amer constat que « notre couple sonnait comme tous les couples. Loin des promesses de nos débuts, nous étions devenus des déchets radioactifs : narcissiquement morts, spirituellement éteints, physiquement à l’abandon, psychologiquement ratatinés, affectivement ruinés, vautrés dans un confort de routine. »  Père de deux filles, lassé de vivre dans le mensonge conjugal, il prend la décision de quitter sa femme. D’emménagement en garde alternée, la solitude va le confronter à ses deux filles et à une paternité jamais encore totalement assumée. « J’ai attendu pour être Père de ne plus vivre avec ma femme et ça m’a pris du temps parce que comme beaucoup d’hommes, j’ai du mal à faire deux choses en même temps. »

Mon avis : un court récit (une esquisse) qui se laisse lire mais sans plus.  Il est vrai qu’il est facile d’accès mais d’emblée, j’ai été énervée par l’ironie grinçante servie à haute dose.  Le ton évolue ensuite, me semble-t-il, dans le sens d’une perception qui se veut (mais ne l’est pas ?) davantage générale par rapport au propos, une réflexion moins « à chaud » sur un sujet qui touche : le divorce vu « côté-homme-qui-va-tenter-de-découvrir-et-de-s’occuper-de-ses-filles-, lui-qui-s’est-toujours-finalement-contenté-de-se-reposer-sur-sa-femme »(!). Je dois reconnaître que j’ai souvent des difficultés à apprécier un  livre si je ne peux, un tant soit peu, trouver quelque « qualité » au(x) personnage(s).  Cela ne fut nullement le cas et si j’ai terminé relativement vite le roman, c’est en raison de sa brièveté mais non parce qu’il m’a accrochée.  Sans doute les abondants clichés mis en œuvre n’y sont-ils pas pour rien…

Une réflexion au sujet de « Un coup à prendre, Xavier de Moulins »

Laisser un commentaire