Les Dames vertes, George Sand

Présentation. M. Nivières, jeune avocat, se rend un beau jour de mai au château d’Ionis, chargé par son père de résoudre une affaire particulièrement délicate : convaincre la belle Mme d’Ionis de le laisser défendre sa cause dans un procès où, par bonté, elle souhaite protéger ses adversaires…

Mais, la nuit, le château est peuplé d’étranges créatures qui viennent troubler le sommeil de M. Nivières et semer le doute dans son esprit. Doit-il gagner ce procès ou le perdre ? Doit-il croire à ce qu’il voit ou non ? Tiraillé entre rêve et réalité, amour et devoir, M. Nivières ne sait décidément plus que faire…

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Mon avis. Je poursuis ma découverte des « classiques » avec ce récit de George Sand dont je n’avais, jusqu’il y a peu, jamais entendu parler.

Voici un texte plaisant à découvrir, facilement lisible et qui permet une (éventuelle) découverte aisée de l’auteure à travers une histoire évoquant de tendres rencontres, habilement colorées d’une touche fantastique, dans un milieu pétri de convenances auxquelles il est de bon ton de se sacrifier, surtout quand on est femme.

Monsieur Nivières se retrouve, dans le château d’Ionis, aux prises avec la belle Madame d’Ionis qui tente de le convaincre de perdre le procès intenté par son (vénal de) mari à l’encontre de membres de sa famille. Le jeune avocat se retrouve donc tiraillé entre la profonde admiration éprouvée pour Madame d’Ionis et la mission dont l’a chargé son père, lui-même avocat.

C’était sans compter sur l’apparition des dames vertes, fantômes évanescents qui hantent, la nuit venue, le château et s’en viennent changer la donne, à tel point que le jeune Nivières en perd les sens et se laisse volontiers submerger par la Mélancolie, dans toute sa (superbe) majesté.

Un texte charmant que l’on peut aussi proposer en lecture aux élèves dans le cadre de la découverte des facettes du Romantisme.


Ce titre entre dans le challenge « Un classique par mois ».

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