Orianor, 2 : Esclaves de So’Rah, Jean Avril

Présentation. Uriss et Kaïn commencent leur vie d’esclave en accomplissant la tâche la plus immonde qui soit : repêcher les rakhanes qui naissent des eaux visqueuses de So’Rah, la Mer Noire. L’influence pernicieuse de So’Ghol se fait bientôt sentir, alors que les griffes de l’oubli attaquent sans relâche la mémoire des deux hommes. Uriss doit lutter en s’accrochant à ses souvenirs… Parmi ceux-ci, l’on retrouve sa rencontre avec Méliore, ainsi qu’un événement qui a tout changé : la bataille pour la cinquième muraille de Rihel.

Kahel, Blanc et Akar poursuivent leur chemin vers Céless. Ce sera l’occasion pour l’enfant d’en apprendre davantage sur l’histoire d’Orianor, en particulier sur une légende fabuleuse, celle des deux trônes d’édama.

Jad, Iridia et Raygone, quant à eux, réaliseront que le chemin vers l’Endriel est loin d’être aussi facile qu’ils l’auraient souhaité… Que faire lorsque l’on croise un bataillon de l’armée nammoréenne sur son chemin ?

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Mon avis. J’ai lu avec grand plaisir ce deuxième épisode d’Orianor plongeant le lecteur (c’est de circonstance) dans les eaux noires de So’Rah, en compagnie d’Uriss enchaîné à son ennemi mortel, Kaïn (le bien nommé), désormais obligés de repêcher les « nouveau-nés rakhanes ».

C’est d’ailleurs sur le personnage d’Uriss que se centre principalement ce récit puisque ce dernier sent que sa mémoire commence, lentement mais sûrement, à défaillir ; c’est pourquoi il se remémore tant qu’il le peut encore des moments importants de son passé, permettant ainsi au lecteur de découvrir des événements antérieurs : sa rencontre avec Méliore ou l’assaut de Rihel par les troupes maléfiques.

Kahel, Blanc et Akar apparaissent également au fil des pages ; subreptice occasion pour Akar de lever un voile sur l’histoire d’Orianor.

Enfin, Jad, Iridia et Raygone continuent à cheminer vers Celess, l’œil toujours aux aguets.

 

J’ai préféré ce deuxième opus, peut-être parce qu’il met en avant Uriss, l’homme derrière le roi ; quoi qu’il en soit, je lirai très volontiers la suite, d’autant que l’écriture demeure toujours aussi joliment imagée.

 

  « Le ciel dégagé brillait d’une symphonie d’étoiles, que rehaussaient les croissants des deux lunes d’Orianor. Les arcs luisants étaient couchés et évoquaient des canots traversant la nuit. En contrepartie, il y avait les lueurs rouges des lanternes du campement de l’armée nammoréenne, qui dansaient au loin. Les petites flammes semblaient répondre aux astres, en formant leurs propres constellations hostiles. Un ciel n’annonçant que le malheur… » [p. 30]


Ce récit entre dans le challenge Découverte Québec.

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