Birth marked, 1 : Rebelle, Caragh M. O’Brien

Présentation. Ceux qui portent la marque sont la clé de l’avenir.

Dans le monde de Gaia, il y a les privilégiés, qui habitent derrière le mur de l’Enclave, et ceux, comme elle, qui vivent à l’extérieur. Tous les mois, la jeune fille aide sa mère, sage-femme, à donner à l’Enclave trois nouveau-nés. Mais, un soir, les parents de Gaia sont brutalement arrêtés et conduits derrière le mur. À peine ont-ils le temps de lui confier un mystérieux ruban sur lequel est brodé un étrange code…

birthmarked1.jpg

Mon avis. Une dystopie que j’ai beaucoup appréciée…

Le récit évoque un monde scindé en deux par l’Enclave : d’un côté vivent les nantis, ceux qui bénéficient de tout, à savoir nourriture, soins, habitations luxueuses, … De l’autre demeurent ceux qui tentent de survivre avec très peu de moyens. C’est parmi ces derniers que l’histoire commence : focus sur Gaia, une adolescente destinée à devenir sage-femme, comme sa mère.

Pour la première fois, la jeune fille vient d’assister – seule – une  maman lors d’un accouchement et tout s’est bien déroulé. Tout… même si elle ne peut se soustraire à la règle qui lui impose de fournir le bébé à l’Enclave. C’est la règle : chaque sage-femme est contrainte de « donner » à l’enclave les trois premiers bébés du mois qu’elle a fait naître. Une règle, parmi les nombreuses autres, dont on comprendra la cause ultérieurement. Et Gaia s’y plie, bon gré mal gré…

Cette nuit-là, alors qu’elle rentre chez elle, elle apprend que ses parents ont été arrêtés : c’est le début d’un processus qui s’enclenche en elle. Lentement mais (très) sûrement, Gaia se pose des questions sur ce monde qui s’impose à eux ; elle est désormais déterminée à tout faire pour venir en aide à ses parents, maintenant emprisonnés à l’intérieur de l’Enclave.

C’est aussi au cours de cette nuit qu’elle fera la connaissance du sergent Grey venu l’interroger afin de mettre la main sur des écrits appartenant à ses parents.

J’ai aimé cette histoire se déroulant dans le futur et qui met en évidence les clivages de cette société très moderne à l’intérieur, aux tonalités médiévales à l’extérieur ; j’ai aimé également les personnages dont on suit les (més)aventures, qu’il s’agisse de Gaia, grandie trop vite, et depuis toujours raillée en raison de la cicatrice qui la défigure, ou de Léon Grey, le sergent qui a grandi « du bon côté du mur » mais porte en lui une indicible souffrance.

Le seul bémol pour moi : dans l’édition de poche, la police est vraiment très petite ; mieux vaut avoir de bons yeux…

Je lirai bien volontiers la suite.

Titre original : Birthmarked.

Traduction : Hélène Bury.

 

Ce titre entre dans les challenges « des 170 idées » (68 : quelque chose qui fait penser à une mère – birth -) et « Jeunesse/Young Adult » (17).

challenge170idees.jpg

challenge-jeunesse-YA.jpg

2 réflexions au sujet de « Birth marked, 1 : Rebelle, Caragh M. O’Brien »

Laisser un commentaire