Le Cycle de Wielstadt, 2 : Les Masques de Wielstadt, Pierre Pevel

Présentation du tome 1 : Hiver 1620 : après s’être acquitté d’une délicate mission pour l’Ordre des Templiers, le Chevalier Kantz revient à Wielstadt, cité allemande protégée depuis toujours par un mystérieux dragon.
Chasseur de démons initié aux arts secrets de la Kabbale, Kantz est un exorciste qui mène contre le mal une croisade solitaire et implacable. Rapière au poing, il va devoir traquer une insaisissable meute de goules qui répand la terreur dans la ville.

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Mon avis. Toujours autant de plaisir à lire les devisances du sieur Pevel…

Le tome 2 commence trois ans après Les ombres de Wielstadt ; on y retrouve le Chevalier Kantz  qui tente, en compagnie des Templiers, de mettre la main sur une « abomination » réfugiée dans les ruines d’une abbaye : c’est le début d’un chassé-croisé avec un véritable démon, secondé par des spadassins sans foi ni loi et des spectres assassins, qui fait passer de vie à trépas quiconque ose se dresser sur son chemin. Kantz est du nombre…

Les informations relatives au XVIIe siècle foisonnent, distillées à petites ou grandes doses selon le cas, dans une langue toujours aussi savoureusement surannée, si bien que le lecteur est aisément immergé dans cette époque tourmentée.

Kantz demeure fidèle à lui-même : habile, intelligent, courageux et (dangereusement) mystérieux. Il peut compter sur l’aide des Templiers – même si ceux-ci font parfois montre de réticence à son égard -, et de ses « familiers » : sa servante Heide, son valet Stefan, son ami le faune Zacharios, sans oublier Chandelle, la fée-demoiselle.

Entre sbires de la Sainte-Vehme, de la Rose-Croix et du Roi Misère, le chevalier aura fort à faire pour lutter contre le danger, présent au coin de chaque (sombre) venelle, derrière les masques de cuir ou d’or…  sous le « regard » du dragon protecteur de la ville et de la mystérieuse Dame en rouge…

  « Trois silhouettes sortirent des ténèbres environnantes. Elles n’y étaient pas dissimulées : elles en naquirent. Kantz sentit la paume de sa main tatouée le démanger ; le pentacle commença à palpiter en rougeoyant. » [p. 259 dans l’intégrale]

  « Le Roi Misère fixa longtemps le chevalier impassible.

   « Il faudra un jour que nous parlions bec à bec, et que tu me contes ton histoire. Tu as de grands secrets et les secrets ne me plaisent que si je les partage. » Kantz sourit. « Te plairait-il, céans, de me dire d’où te vient le dessin qui orne cette main toujours gantée ? Ou qui te donna cette épée capable de prodiges, à ce que l’on dit ?

   – Non, il ne me plairait pas. »

   Le Roi Misère se renfonça dans son fauteuil, sans doute plus amusé qu’agacé. Il devait s’attendre à cette réponse. » [p. 303 de l’intégrale]

 

Ce titre entre dans les challenges de la Licorne 3 (fantasy), « Littérature de l’imaginaire » (3/24) et « Lire sous la contrainte » (titre commençant par un déterminant article défini pour cette 31e session).

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