Que la montagne est belle, Stephen Wallenfels

Présentation de l’éditeur.

Après une partie de poker, quatre amis se promettent de partir camper dans le parc national de Yosemite :
Ceo, le tombeur à qui tout réussit,
Grahame, la force de la nature,
Colin, le meilleur ami de Ceo,
et Rhody, qui finalement ne vient pas.
Il est remplacé par Ellie, une fille que Ceo a invitée et que personne ne connaît.

Un simple week-end entre copains… en théorie.

Mon avis. Un « bon » moment de lecture, mais sans l’intense frayeur escomptée…

Quatre amis ont décidé de partir camper quelques jours dans le parc de Yosemite, mais ils se retrouvent finalement à trois : Ceo, le Dom Juan « très à l’aise financièrement » ; Grahame, « l’Hercule » du groupe ; et Colin, l’ami (discret) des deux autres, issu d’un milieu social peu aisé. Le quatrième larron, Rhody, fait défection à la dernière minute et Ceo invite à sa place, sans en parler aux autres, Ellie, une jeune fille rencontrée l’été précédent..

Le roman se lit très aisément, happé que l’on est par l’histoire qui s’inscrit au fil des pages : sous une apparente cordialité, les trois garçons ont parfois des relations tendues, voire houleuses, principalement en raison de la personnalité « meneuse » de Ceo. En outre, Ellie a accepté, pour diverses (mauvaises) raisons, de rejoindre les garçons sans connaitre les amis du beau leader et sans imaginer qu’elle serait la seule fille du quatuor. Le décor est planté.

La tension, d’emblée initiée avec la hache de la couverture, est palpable d’un bout à l’autre du récit et va crescendo ; en cela, le livre respecte tout à fait ce que le lecteur en attend ; il est cependant dommage que l’on attende très (très) longtemps avant que surviennent les événements catastrophiques à proprement parler…

   « Tandis que nous montons à bord de la Cherokee, je pense à mon père et à tous les poissons qui se sont retrouvés dans ses filets. Il disait que le secret pour les attraper n’est pas l’appât en lui-même, mais la mise en scène.

   Pauvre Grahame.

   Il n’a jamais senti l’hameçon. » [p. 117]

   « Puis Grahame et lui s’enfoncent dans les bois.

   L’un d’eux avec une corde sur l’épaule.

   L’autre une hache à la main. » [p. 199]

 

Traduction : Lauriane Crettenand.

Titre VO : Bad Call (2017).

Merci aux éditions Milan pour ce partenariat.

Ce titre entre dans le challenge de La Licorne, 5.

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