La Maison des Oiseaux – Tous les chemins mènent vers ceux qu’on aime, Allan Stratton

Présentation de l’éditeur. Le seul refuge de Zoé, c’est la maison des Oiseaux, la demeure de sa grand-mère.

Mais Mamie perd un peu la tête, et les parents de Zoé décident de la placer dans une maison de retraite. Pour Zoé, c’est insupportable. […]

Couverture Point de retour / La maison des oiseaux

Mon avis. Une histoire très touchante…

Une remarque avant tout : je trouve que le dernier paragraphe de la 4e de couverture en dévoile trop, c’est pourquoi j’ai préféré l’omettre.

Focus sur Zoé, une adolescente en conflit avec ses parents – son jugement à leur égard est sans appel -, harcelée à l’école par sa cousine Madi – la peste extérieurement « propre sur elle » et parfaite, Nellie Oleson, en quelque sorte. Ses moments les plus heureux, elle les passe à la maison des Oiseaux, là ou vit sa grand-mère qu’elle adore et qui le lui rend bien.

Mais cette dernière commence à perdre la tête, n’arrive plus à prendre soin d’elle et les parents de Zoé décident de la placer dans une maison de retraite avant que ne survienne un drame ; eux-mêmes vivent très chichement « dans » le salon de coiffure tenu par la maman de Zoé, impossible donc de l’accueillir chez eux.

   « Le temps que papa revienne à la voiture, j’ai la voix cassée tellement j’ai hurlé. Maman n’attend même pas qu’on soit sortis du parking pour m’engueuler, mais je l’entends à peine. Ma tête est pleine des pleurs de Mamie ; je la revois se débattre. Son pire cauchemar s’est réalisé. Je lui avais promis que ça n’arriverait pas. Je n’ai pas réussi à la protéger. Est-ce qu’elle va m’en vouloir ? Est-ce qu’elle me pardonnera ? » [p. 79]

Le récit relate la complicité exceptionnelle entre Zoé et sa grand-mère : l’adolescente a le don de communiquer avec la vieille dame et de la rassurer ; toute appréhension disparait, de part et d’autre, lorsqu’elles sont ensemble. En outre, paradoxalement, seule sa Mamie comprend ce que l’horrible Madi est capable de faire subir à Zoé. Et on est à mille lieues d’innocentes gamineries…

   « Je fonce vers l’ascenseur. Quand je sors sur le parking, Mamie est à sa fenêtre ; elle me fait des signes de main. Elle se souvient que je lui ai rendu visite. Si elle était à la maison des Oiseaux… Si elle ne prenait pas ces médicaments… S’il n’y avait pas papa et maman…

   Je marche à reculons. On s’envoie des baisers. Puis les arbres nous bloquent la vue, et je peux m’enfuir sans qu’elle me voie pleurer. » [p. 99]

Zoé n’a d’autre choix que d’employer les « grands moyens » pour venir en aide à sa Mamie…

Traduction : Sidonie Van den Dries.

Titre VO (anglais) : The Way Back Home (2017).

Merci aux éditions Milan pour ce partenariat.

Du même auteur, j’ai lu Les Chiens ; L’échappée.

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