Une enquête de Fredrika Bergman : Déluges, Kristina Ohlsson

Présentation. Fredrika Bergman et Alex Recht sont dépassés par les affaires qui se multiplient cet été-là à Stockholm : un homme portant l’alliance de sa fille défunte est retrouvé mort devant sa cheminée ; un directeur de pompes funèbres cherche désespérément son frère soudainement disparu avec toute sa famille ; une femme se bat pour protéger ses enfants de celui qui les séquestre.
Alex commence à recevoir des messages anonymes : « Je remets tout en ordre. » Quel est le lien entre tous ces cas ?
De son côté, Fredrika doit affronter l’épreuve la plus difficile de toute sa vie. Saura-t-elle faire face à cette avalanche de mauvaises nouvelles ?

Déluges

Mon avis. De nouveau un plaisir de cheminer en compagnie de Fredrika Bergman et Alex Recht…

Du temps s’est écoulé depuis la dernière enquête conjointe de Fredrika et Alex ; ils sont contents d’à nouveau collaborer, mais un certain malaise s’installe entre eux car ils ne se sont pas donné de nouvelles depuis et Fredrika est en train de vivre une situation extrêmement difficile dont elle ne veut souffler mot à personne, pas même à Alex.

« Alex lui posa la main sur le bras.

Si je peux t’aider d’une manière quelconque, lui dit-il…

Fredrika se mordit la lèvre en secouant la tête.

Merde, je ne vais pas me remettre à pleurer. » [p. 100]

Le mal semble se déchaîner à Stockholm durant cet été et si à première vue, rien ne relie les homicides, il semblerait que les choses ne soient pas aussi « simples ». En outre, le frère d’un entrepreneur des pompes funèbres semble avoir disparu avec sa famille. La police n’y croit pas, mais le frère en est persuadé : il se résignera, en désespoir de cause, à en toucher un mot à Recht, dont il a assuré les funérailles de l’épouse.

Recht reçoit bientôt à son domicile une missive en lien avec l’enquête : « Je fais ce que tu n’as jamais été capable de faire. La différence. Et je remets tout en ordre. » [p. 119]

Indépendamment de l’enquête, extrêmement fouillée comme d’habitude avec cette auteure, le récit accorde une grande importance à la psychologie des personnages, qu’il s’agisse des deux personnages principaux ou des autres protagonistes – dont un revenant, Peder Rydh – : doutes, atermoiements, remises en question, nuances…

Un roman qui se dévore…

Traduction (suédois) : Françoise Heide.

Titre VO : Syndafloder (2017).

Merci aux éditions J’ai Lu pour ce partenariat.

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