Delirium, Livre 2 : Pandemonium, Lauren Oliver

Présentation. Lena vit dans un monde où le gouvernement impose aux jeunes de 18 ans une opération pour les immuniser contre l’amour. À la veille de son opération, Lena découvre ce sentiment interdit avec Alex et ensemble, ils décident de s’enfuir. Mais seule Lena y parvient.

Après s’être échappée de Portland dans le Maine, Lena rejoint une communauté d’Invalides – les résistants au système – réfugiée dans la Nature. Là-bas, elle se transforme en guerrière de la résistance. Un futur sans Alex semble d’abord inimaginable, mais Lena va de l’avant. Elle combat pour lui et pour un monde où l’amour ne serait plus considéré comme une maladie. Entraînée dans un mélange explosif de révolution et de contre-insurrection, Lena doit lutter pour survivre et croire encore que l’amour est possible, et plus encore : souhaitable…

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Mon avis. J’avais littéralement été emballée par Delirium et quand une de mes élèves a proposé de me prêter cette suite [merci Éva], j’ai bien sûr accepté. [Je lui ai tout de suite demandé si Alex était vivant parce que j’en étais intimement persuadée mais, heureusement, elle n’a pas voulu me répondre].

Si j’ai apprécié ce livre 2, mon enthousiasme est moindre que pour le premier épisode ; peut-être tout simplement est-ce en raison de l’effet de surprise forcément moins présent ? Probablement (aussi) à cause du découpage du récit alternant les « avant » et les « maintenant », obligeant le lecteur (moi) à recadrer chaque fois les choses et évacuant une partie du suspense potentiel : quand on pourrait éventuellement s’inquiéter du sort réservé à un personnage dans « l’avant », cela devient impossible s’il apparaît dans la partie « maintenant » – vous me suivez ? -.

L’action est bel et bien présente mais elle est souvent subie, ce qui m’a donné l’impression que le récit s’enlisait de temps à autre et m’a en quelque sorte un peu éloignée de Lena. Un nouveau venu acquiert parallèlement progressivement (beaucoup de) consistance : Julian, l’exemple (forcé) incarné de l’autorité suprême.

En revanche, la dernière partie m’a plu, énormément : il m’a semblé retrouver la Lena maîtresse de son destin. Seule, ou presque, envers et contre tout. Seule, ou presque, envers et contre tous. En outre, elle affine sa pensée et réalise que les clans en présence ne sont décidément pas blancs ou noirs : le gris domine, irrémédiablement. Partout. [Spoiler : j’ai pesté en lisant le dernier mot, je l’avais attendu durant une bonne partie du roman mais là, c’était « trop tard », je ne voulais plus le voir s’inscrire même si c’était couru d’avance…]

Traduction : Alice Delarbre.

3 réflexions au sujet de « Delirium, Livre 2 : Pandemonium, Lauren Oliver »

  1. Il vaut donc la peine d’être lu?? J’hésite vraiment à l’acheter car j’étais aussi emballée que vous par le 1er tome mais la quatrième de couverture de celui-ci ne m’a pas plu plus que ça…

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  2. OK… j’essayerai, alors!
    Au fait, j’ai commencé Dévoile-moi mais je peux vous dire que Fifty shades est 100 fois mieux… ici, on dirait franchement une pâle copie avec d’étranges ressemblances…

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