Nuit, Bernard Minier

Présentation de l’éditeur. Nuit de tempête en mer du Nord. Secoué par des vents violents, l’hélicoptère dépose Kirsten Nigaard sur une plate-forme pétrolière. L’inspectrice norvégienne enquête sur le meurtre d’une technicienne de la base offshore. Un homme manque à l’appel. En fouillant sa cabine, Kirsten découvre une série de photos. Quelques jours plus tard, elle est dans le bureau de Martin Servaz.
L’absent s’appelle Julian Hirtmann, le tueur retors et insaisissable que le policier poursuit depuis des années. Étrangement, sur plusieurs clichés, Martin Servaz apparaît.
Kirsten lui tend alors une autre photo. Celle d’un enfant. Au dos, juste un prénom : Gustav.
Pour Kirsten et Martin, c’est le début d’un voyage terrifiant. Avec, au bout de la nuit, le plus redoutable des ennemis.

Nuit

Mon avis. Un réel plaisir de retrouver Servaz, même si j’ai trouvé cet opus un peu en deçà des précédents…

Je n’ai pas attendu très longtemps après avoir lu N’éteins pas la lumière pour poursuivre ma découverte de la série « servazienne ».

Le prélude nous emmène aux côtés de Kirsten Nigaard, une inspectrice norvégienne, en route vers Bergen où a été perpétré le meurtre d’une jeune femme travaillant sur une plate-forme pétrolière en mer du Nord. C’est là qu’est retrouvée la trace de ce « cher » Hirtmann et de là que s’initiera la collaboration avec Servaz.

Kirsten est un personnage très intéressant, sombre, tourmenté, qui par certains aspects m’a fait penser à Lisbeth Salander. Quant à Servaz, il reste égal à lui-même ; pourtant, son existence est de nouveau mise à M/mal avec le retour de son « meilleur ennemi ».

L’enquête initiale n’est finalement qu’un prétexte puisque dans cette Nuit (glaciale), le roman se focalise sur le chassé-croisé entre Servaz et Hirtmann. C’est d’ailleurs le « lien » qui unit les deux hommes que j’ai trouvé un tantinet « exagéré ». Cela dit, quand on (croit) connaît(re) Hirtmann, rien n’est véritablement impossible…

Il va de soi que je lirai la (les) suite(s) ; merci à mon kiné qui m’a d’ailleurs déjà prêté Sœurs.

  « Servaz fut parcouru par un frisson glacé. Il eut l’impression que la même ombre qui avait obscurci le paysage venait d’étendre son voile sur ses pensées. Il regarda dehors. » [p. 185]

Ce titre entre dans les challenges de La Licorne, 4 et « Lire sous la contrainte ».

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6 réflexions au sujet de « Nuit, Bernard Minier »

  1. Bon, ben, je n’ai toujours pas lu cet auteur. Ça viendra !
    J’attendais ta venue car j’avais perdu l’adresse de ton nouveau blog.
    Merci pour cette participation à mon challenge et bon weekend … de corrections peut-être…

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